La plupart des pourvoyeurs d’emploi sont en quête de profils expérimentés. Les plaintes sont nombreuses en ce qui concerne l’insertion des jeunes sur le marché du travail. En effet, dans la presse écrite, sur les différentes plateformes de réseaux sociaux, les appels à recrutement exigent quelques années d’expérience, c’est une condition essentielle d’accès à l’emploi. Deux, trois, cinq, dix ans…. d’expérience, les employeurs font leurs exigences. A peine bouclé les études universitaires/professionnelles mais, où trouver ces années d’expériences requises ? Faute d’expériences professionnelles, beaucoup de jeunes diplômés/licenciés restent sans emploi. Ce qui, évidemment contribue à l’augmentation du taux de chômage ou encore ces sans emploi se retrouvent à exercer d’autres métiers par obligation. Les entreprises sont souvent pointées du doigt comme seuls responsables. Est-ce vraiment les seuls coupables ? Est-ce qu’elles agissent pour leur propre compte ? Est-ce qu’elles n’ont pas de complices ?
Pour l’obtention d’un poste de travail certainement il faut avoir la compétence requise. Mais d’habitude quand les clients.es cherchent des services auprès des institutions, ils/elles réclament toujours que ce sont des personnes expérimentées qui leurs servent. Pour corroborer cette thèse, on a interviewé dix(10) professionnels à ce sujet. Huit(8) sur dix(10) ont déclaré qu’ils se fient plutôt aux employés.es expérimentés.es, car ils/elles sont habitués.es à leur tâche. Après tout l’habitude, dit-on, n’est-elle pas une seconde nature ? En guise d’exemple, sous le couvert de l »anonymat, une personne nous a confié que quand il va chez le coiffeur et il ne trouve pas celui qui a l’habitude de le servir, il préfère attendre ou s’en aller pour revenir. Certes, ce sont les entreprises qui, à première vue, exigent des chercheurs.es d’emploi une expérience professionnelle mais après analyse nous constatons qu’elles ne font que répondre aux demandes de leurs clients.es. L’entreprise existe pour déservir sa clientèle et donc son devoir est de le satisfaire.
Comme l’a dit ce grand penseur humaniste, Nicolas Machiavel, l’une des premières choses de l’homme, c’est sa fureur pour la nouveauté. Chers.es clients.es, apprennent donc à faire confiance aux nouvelles compétences. Ne deviennent pas complice de ce fléau qui s’abat sur la nouvelle génération. Cessent d’avoir une attitude répulsive envers les nouvelles têtes des entreprises. Ne permettent pas à ce que les préjugés emportent sur les compétences de ces dernières. Oui, l’employé.e doit être apte à occuper le poste mais ça, on ne le saura jamais si on ne lui donne pas sa chance. Il faut mettre un terme à ce jugement envers les nouveaux recrus/nouvelles recrues pour leur manque d’expérience. Jeunes, implique toi dans des activités de bénévoles/volontariat afin d’acquérir de l’expérience dans votre domaine de profession. Chères institutions, que les plus expérimentés.es accompagne les personnes qui sont nouvelles sur le marché du travail, qu’ils/qu’elles soient des mentors pour elles afin qu’elles le deviennent à leur tour pour d’autres. Soit plus ouverte aux stagiaires. Pertinemment nous savons tous.tes que pour certains postes il y a des pré-requis mais on sait depuis fort longtemps qu’on ne naît pas forgeron, c’est en forgeant qu’on le devient.
Référence : https://etudiantsentrepreneurs.business.blog/2020/09/09/pourquoi-les-entreprises-exigent-elles-des-chercheurs-es-demploi-plusieurs-annees-dexperience/
12 Février 2021 |
Directrice du cercle des étudiants entrepreneurs d'Haiti, co-fondatrice de DYNASTY HUB
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